dimanche 24 juillet 2011

Le Diocèse d'Isiro-Niangara célèbre son Synode Diocésain


LE DIOCESE D’ISIRO-NIANGARA CELEBRE SON JUBILE D’OR A TRAVERS UN SYNODE DIOCESAIN

                          Le 10/11/1959, le Vicariat Apostolique de Niangara devenait un « Diocèse », « Diocèse de Niangara », même si plus tard il y aura un changement dans la dénomination : Diocèse d’Isiro-Niangara.
De 1959 à 2009, cela fait 50 ans, un Jubilé d’or depuis l’érection du Vicariat Apostolique de Niangara en Diocèse. Comment célébrer ce jubilé d’or ? Par un Synode Diocésain.
L’Ordinaire du Lieu, Son Excellence Mgr Julien ANDAVO, après concertations et consultations des instances diocésaines compétentes dans la gestion du Diocèse, a pris l’heureuse initiative de convoquer un synode diocésain à travers lequel se célèbrera ce jubilé d’or de notre diocèse. Le thème général « Accueillir-vivre-célébrer-et-transmettre-l’Evangile-de-Jésus-Christ-comme-Diocèse-d’Isiro-Niangara ». Les mères et pères synodaux auront à  décortiquer le thème général à travers les cinq sessions synodales prévues, à savoir :
1.      L’histoire du Diocèse et la place de la Bible dans l’apostolat du Diocèse ;
2.      L’administration du Diocèse et l’ « Eglise-Famille de Dieu ;
3.      La formation et l’encadrement des agents pastoraux ;
4.      L’apostolat des Commissions Diocésaines, groupes organisés et leur encadrement ;
5.      L’administration des sacrements.
                          Deux organes ont été mis en place pour l’organisation du Synode : d’une part, un Secrétariat Permanent pour la rédaction des questionnaires, l’Instrument de Travail du Synode, les Résolutions et Recommandations ; d’autre part, un Comité de Pilotage, pour l’organisation technique et logistique du Synode. Ce dernier organe est chargé d’élaborer le budget, de mobiliser les contributions auprès des Paroisses, Institutions, Fils et Filles du Diocèse d’Isiro-Niangara, ainsi que toute personne physique et morale.

                          Suivez pas à pas les étapes de ce Synode : tous les documents de l’Ordinaire du lieu sur le Synode, le pourquoi de ce Synode, la Prière pour le Synode, les Résolutions et Recommandations de la première session tenue en décembre 2010, et la lettre du Comité de Pilotage pour le soutien au Synode.





















SYNODE DIOCESAIN :
CAS DU DIOCESE D’ISIRO-NIANGARA


INTRODUCTION
Comment se présente brièvement le jubilé d’or du Diocèse d’Isiro-Niangara ? Nous tous ici réunis avons un frais souvenir des festivités du premier centenaire d’évangélisation de notre Eglise particulière, lesquelles festivités ont eu lieu entre la fin 2003 et le début de l’an 2004. Ce jubilé d’évangélisation remontait à la fondation à Gombari du premier poste de mission le 10 novembre 1903. Cet acte historique de fondation avait été, comme cela nous fut rappelé, l’œuvre des Prémontrés de Tongerloo (provenus de Belgique). Or pareille exaltante aventure évangélisatrice n’est pas à confondre avec le fait d’ériger un diocèse. De fait et brièvement, l’historique d’érection du Diocèse d’Isiro-Niangara se présente comme suit.

L’histoire du Diocèse d’Isiro-Niangara a pris son envol avec l’institution, le 18.12.1911, de la Préfecture apostolique de l’Uélé oriental. Cette dernière est née de la scission de la Préfecture de l’Uélé. A noter que « Uélé » est ce grand cours d’eau qui parcourt une longue distance, reliant notamment Dungu, siège épiscopal de l’actuel Diocèse de Dungu-Doruma (au nord-est d’Isiro), et Bondo, siège épiscopal du Diocèse qui porte le même nom (au nord-ouest d’Isiro).

Plus tard, le 06.05.1924, la Préfecture de l’Uélé oriental devient Vicariat apostolique de Niangara, en l’avant-veille de l’érection de notre Diocèse.

En prélude à l’érection du Diocèse, intervient en effet la naissance de la Préfecture apostolique de Doruma ; c’est le Vicariat de Niangara qui l’a engendrée, le 24 .02.1958.

Un an et près de dix mois plus tard, le Vicariat apostolique de Niangara, à l’instar d’un bon nombre d’autres Vicariats du pays, sera finalement institué comme « Diocèse de Niangara » ; cela advient le 10.11.1959. Pourquoi l’appellation « Diocèse de Niangara » ? Cela s’explique par le fait qu’à l’époque, le siège épiscopal se trouvait à Niangara. Quant à l’appellation « Diocèse Isiro-Niangara », notre Diocèse l’endossera le 23.03.1970, date à laquelle le siège épiscopal est transféré en la Cité d’Isiro.
***
Après cet éclairage d’ordre aussi bien historique que notionnel, j’en arrive à l’objet de ma présente communication : esquisser un exposé sur nos festivités jubilaires qui se célèbreront au travers d’un Synode. A cet égard, permettez-moi d’articuler ledit propos autour des deux points : a) ce que l’on appelle « Synode diocésain » ? Et b) comment se présente le nôtre en perspective ?


I.                   CE QU’EST UN SYNODE DIOCESAIN

A)    ESSAI DE DEFINITION

Le Synode diocésain est une puissante et déterminante assistance ; elle est accomplie au bénéfice de la mission épiscopale de la circonscription ecclésiastique concernée. L’appui est réalisé par des prêtres, des religieux/religieuses et des laïcs engagés dans l’apostolat diocésain. Pour y arriver, il faut que l’Evêque en ait très sérieusement perçu la nécessité (cf. Can. 460). De la mise en route dudit apport jusqu’à son complet accomplissement, plusieurs sessions ad hoc doivent être organisées : au nombre de trois, quatre, cinq… (Can. 462 § 2).

B)    DES PARTICIPANTS

Prennent part au Synode deux catégories de sujets : 1°) ceux que le Droit ecclésiastique exige d’inviter et 2°) les membres qui y viennent à l’invitation libre de l’Evêque diocésain.

1.      LES MEMBRES DE DROIT

Doivent être invités en tant que membres à part entière du Synode les sujets que voici (cf. Can. 463 §3, 1°-8°) :

a)      L’Evêque coadjuteur et les Evêques auxiliaires ;
b)      Les Vicaires généraux et les Vicaires épiscopaux, tout comme le Vicaire judiciaire ;
c)      Les chanoines de l’église cathédrale ;
d)     Les membres du Conseil presbytéral ;
e)      Des fidèles laïcs – dont ceux de la vie consacrée, choisis soit par élections relevant du Conseil pastoral diocésain soit à la base des dispositions déterminées par l’Evêque diocésain ;
f)       Le recteur du grand séminaire diocésain ;
g)      Les prêtres Doyens ou Vicaires forains ;
h)      Au moins deux prêtres par Vicariat forain, qu’élisent leurs confrères ; un premier est élu comme représentant du Vicariat ; un second, comme suppléant dudit représentant, en prévision du cas d’empêchement de ce dernier ;
i)        Enfin des Supérieur(e)s d’instituts religieux représentés au Diocèse dans les activités apostoliques, dont le choix est le fait discrétionnaire de l’Evêque diocésain.
 
2.      LES EVENTUELS INVITES DE L’EVEQUE

Aux participants que voilà peuvent s’ajouter ceux-ci, à l’initiative dûment pesée de l’Evêque diocésain.

j)        Des religieux (religieuses) et des laïcs que l’Evêque invite compte tenu de la contribution substantielle qu’il espère de ces agents (Can. 463 §2) ;
k)       Des membres d’Eglises ou communautés ecclésiales d’une profession de foi assez proche de la foi catholique, que l’Evêque juge opportun d’accueillir dans le Synode, à titre d’observateurs (Can. 463 §3).


C)    DE LA CELEBRATION DU SYNODE

Toute célébration du Synode diocésain obéit aux règles suivantes, s’il fallait schématiser ces dernières :

1.      Au point de départ, l’Evêque diocésain doit avoir ressenti, l’avons-nous souligné plus haut, le grand besoin de convoquer et célébrer le Synode diocésain. Pour lui, assisté de ses collaborateurs canoniques, il s’avère ainsi capital que les séances synodales se tiennent dans le but de promouvoir la vie ecclésiale diocésaine (Can. 461 §1).
2.      Au cas où l’Evêque diocésain administre plus d’un Diocèse (il est Ordinaire du lieu d’une circonscription ecclésiastique et administrateur d’autres), il convoquera un seul Synode pour l’ensemble. Il ne lui est pas permis d’instituer le Synode pour un seul des Diocèses qu’il gouverne seulement comme Administrateur (Can. 461 §1).
3.      Il revient normalement à l’Evêque diocésain de présider chacune des sessions synodales ; il peut cependant être empêché à l’occasion de tenue de l’une ou de l’autre session : en ce cas, le Vicaire général ou le Vicaire épiscopal peut être délégué pour assurer ladite présidence (Can. 462 §2).
4.      Un deuxième cas de figure d’empêchement peut se présenter : celui qui affecterait la participation d’un membre statutaire. Aurait-il le droit de désigner quelqu’un d’autre comme remplaçant ? C’est exclu ! Il devrait plutôt se limiter à signifier ledit empêchement à l’Evêque diocésain qui, seul, a la prérogative de pourvoir ou de ne pas pourvoir au remplacement en question (Can. 464).
5.      Chaque membre de Synode a l’entière liberté de contribuer au succès de cette phase éminente de la vie diocésaine ; on a le droit de l’exclure du débat sur aucune des questions figurant à l’ordre du jour (Can. 465).
6.      C’est à l’Evêque diocésain de jouir du statut de législateur ; les autres membres du Synode n’y possèdent que la voix consultative (Can. 466).

Toutes ces dispositions démontrent en suffisance le bien-fondé de notre assertion initiale, celle qui disait que le Synode diocésain est une « puissante et déterminante assistance … au service de la mission épiscopale » d’un Diocèse.


D)    DE LA CONCLUSION D’UN SYNODE DIOCESAIN

Le terme d’un Synode diocésain est marqué par des activités qui se résument en celles-ci.

i)                    Il peut en émaner déclarations et décrets qui recueillent les résolutions conclusives ; ce sont des actes que seul l’Evêque diocésain est habilité à signer et à publier (Can. 466).
ii)                  A la production de tels documents, l’Evêque diocésain est instruit du devoir d’en envoyer un exemplaire à l’une et à l’autre des instances suivantes : l’Archevêque métropolitain et la Conférence épiscopale nationale (Can. 467).
iii)                Il peut arriver que le Synode ait du mal à se dérouler comme prévu, avec les sessions escomptées ; c’est-à-dire que des difficultés conjoncturelles ou très graves peuvent en hypothéquer le déroulement. Eh bien, l’Evêque diocésain a le pouvoir de suspendre ou même de dissoudre pareil Synode (Can. 468 §1).
iv)                Enfin, un Synode peut jouer une autre mal chance : être dépourvu direction du fait de la disparition ou d’un empêchement invincible de l’Evêque diocésain. C’est le cas que le Droit ecclésiastique règle en ces termes : Ce synode diocésain « est suspendu de plein droit jusqu’à ce que l’Evêque diocésain, successeur au siège, ait décidé qu’il soit poursuivi, ou déclaré qu’il soit clos » (Can. 468 §2).

 





II.                SYNODE PRESSENTI 

J’en arrive à présent à l’objet central du présent rendez-vous. A ce sujet, se pose immédiatement la question cruciale suivante : serait-il question d’entrer dès aujourd’hui dans la célébration de notre Synode diocésain en appliquant littéralement la procédure à peine exposée ? Pas encore. L’occasion était et est plutôt à saisir pour : a) renseigner sur ce qu’est tout synode diocésain ; b) lancer, en l’utilisant pour la première fois, la prière de célébration du Synode pressenti ; et dévoiler sommairement l’objet de ce dernier, tout en indiquant comment nous allons l’inaugurer.

A)    EXPOSE SUR CE QU’EST UN SYNODE DIOCESAIN

C’est l’exercice qui vient de s’effectuer.

B)    PRIERE DE CELEBRATION DU SYNODE

La prière de célébration du Synode diocésain d’Isiro-Niangara est déjà partiellement disponible. Je me permets pareille affirmation pour cause : la prière dont l’usage s’impose a une triple version, correspondant aux trois angles sous lesquels l’enjeu est à envisager. L’on peut en effet considérer le Synode du point de vue de : sa phase préparatoire (celle qui débute dès aujourd’hui) ; sa célébration par les autres (cas des fils et filles de Diocèse qui ne seront pas membres du Synode) ; sa célébration comme membres du Synode. Même si je me permets de reproduire les trois formules dans les lignes qui suivent, c’est la première version qui est immédiatement disponible ; nous en ferons d’ailleurs l’usage avant de nous quitter, à l’issue de cette rencontre.


C)    OBJET DU SYNODE EN VUE ET SON LANCEMENT

1.      L’OBJET DU SYNODE

La détermination de l’objet exact du Synode jubilaire d’Isiro-Niangara se fera en son temps. A ce moment-ci, je me permettrai une formulation imparfaite du thème général, avant d’en tenter l’explicitation.

a)      Thème général entrevu

Il me semble, en cette phase d’histoire de notre Diocèse, qu’il soit pertinent d’inviter le Synode projeté à se pencher sur le thème qui se libellerait comme suit : « Accueillir-vivre-célébrer-et-transmettre-l’Evangile-de-Jésus-Christ-comme-Diocèse-d’Isiro-Niangara »

b)      Essai d’explicitation

Le thème dont la formulation est ainsi tentée se prêterait à toute une série d’approfondissements. En effet, les différentes sessions synodales auraient à se pencher sur des sous-thèmes portant sur les sujets tels que :
-       Evaluation du suivi de différentes orientations pastorales des cinquante ans révolus (suivi des assemblées pastorales, des directoires diocésains, des lettres pastorales…).
-       Accueil et assimilation existentielle de la Bible (moyennant traductions, lecture, méditation, prédication de ladite Sainte Ecriture).
-       Ce qu’est la mission évangélisatrice diocésaine aujourd’hui et demain, à la lumière de sa nature bien réexaminée.
-       Les célébrations sacramentelles et liturgiques diocésaines : quelles lumières et ombres se présentent-elles et quel correctif y a-t-il à apporter ?
-       L’éducation-formation des fils et filles du Diocèse à tous les niveaux.
-       Les autres aspects déterminants de la vie ecclésiale diocésaine.

2.      SON LANCEMENT

Le lancement de notre Synode diocésain suivra, en gros, les étapes que voici :

a)      Institution du Secrétariat permanent du Synode

C’est le tout premier acte qui s’impose dès à présent. Car avec l’institution du Secrétariat permanent du Synode, doit immédiatement commencer l’élaboration de l’instrument de travail du Synode, un projet qui est relève de son ressort.

b)      Mise sur pied de tous les autres dispositifs nécessaires

Secrétariat permanent et autres organes canoniques aidant, l’Evêque diocésain présidera parallèlement l’institution des dispositifs nécessaires : moyens logistiques, liste des membres du Synode, programme détaillé des sessions synodales…

c)      Convocation proprement dite du Synode

Une fois qu’il est parvenu à son terme, l’ensemble du processus que voilà ouvrira la voie pour l’Evêque diocésain de convoquer, par Décret, à la fois le Synode et la première session de celle-ci.


CONCLUSION

En guise de conclusion de ma communication, je ne puis que résumer le contenu des passages bibliques (He 13, 5-9a & Lc 4, 16-21) que nous venons d’écouter, lesquels indiquent excellemment ce qui devrait nous préoccuper, au plus haut point, dans la célébration de notre Synode diocésain.

L’Eglise particulière qu’est notre Diocèse d’Isiro-Niangara est dépositaire d’une mission d’évangélisation qui remonte à une époque éminemment mémorable : la Mission-même de Jésus qui, un jour devait déclarer ce que nous avons entendu :

« ‘ L’Esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il m’a consacré par l’onction pour porter la bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé annoncer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer en liberté les opprimés, proclamer une année de grâce du Seigneur’. Il replia le livre, le rendit au servant et s’assit ; tous dans la synagogue avaient les yeux fixés sur lui. Alors il commença à leur dire : ‘Aujourd’hui, s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Ecriture» (Lc 4, 18-21).

Cependant, cette Mission nous a été immédiatement léguée par nos pères dans la foi : des responsables ecclésiaux et prédicateurs missionnaires de tous bords. Qui sont-ils, ces derniers, sinon ces devanciers qui nous ont fait entendre la Parole de Dieu, eux dont nous sommes invités à imiter la foi (cf. He 13, 7).

Tel est donc l’enjeu combien exaltant que notre Synode jubilaire donne d’assumer, tout en nous stimulant à en tirer toutes les conséquences. N’ayons pas peur de nous y lancer.
Isiro, le 14.12.2009
En la Mémoire de Saint Jean de la Croix
+ Julien ANDAVO MBIA,
Evêque d’Isiro-Niangara.














































SYNODE DIOCESAIN
D’ISIRO-NIANGARA

P R I E R E

Seigneur Dieu,
Père de toute Puissance, de toute Bonté et de toute Miséricorde ;
Nous, fils et filles de Ta famille,
Diocèse d’Isiro-Niangara,
Te glorifions et Te rendons grâce
Pour Ton Don incommensurable,
Un Don qui surpasse tous les autres :
Jésus Christ, Ta Parole ;
Conçu du Saint Esprit,
Né de la Vierge Marie.

C’est le Don nous transmis par tes annonciateurs de la Bonne Nouvelle,
La Nouvelle de Ton Royaume :
Papes, Evêques, Missionnaires, Catéchistes et autres différents prédicateurs.
Nous t’en prions :
Rends-leur, à la mesure de Ta Bonté, tous les bienfaits
dont ils nous ont gratifiés ;
Donne Ta Joie éternelle à ceux d’entre eux qui nous ont quittés.

Maintenant qu’en plus, Tu offres de célébrer
le Synode diocésain de notre Eglise particulière,
Diocèse d’Isiro-Niangara,
Célébration traduisant notre façon de fêter son Jubilé d’Or,
Nous te le demandons :
Que seul Ton Saint Esprit anime
l’intelligence, les pensées, la vie et l’engagement de nos délégués et mandataires synodaux :
Qu’ils produisent un travail à même de nous unir à jamais à
Jésus Christ, Ton Fils Bien-aimé :
Puissions-nous, par la suite, devenir et grandir au fil des jours en Ton peuple saint. Amen.

Sainte Vierge Marie, prie pour nous !
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, prie pour nous !
Bienheureuse ANUARITE, prie pour nous !

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit. Au Dieu est, qui était, qui est et qui vient, pour les siècles des siècles. AMEN.











SYNODE YA DIOCESE
“ISIRO-NIANGARA”

LOSAMBO

E Nzambe,
Tata wa bokasi bonso, wa bolingo mpe wa ngolu,
Biso bana ba libota lya Yo,
Diocèse “Isiro-Niangara”,
Tokokumisa mpe tokotondo Yo
mpo ya Likabo linene, lye lileki makabo masusu manso:
Yezu Kristu, Liloba lya Yo,
Akomi moto na Nguya ya Elimo Santu;
Abotami na Ngondo Maria.

Tozwi Likabo lîna o nzela ya batei ba Nsango Elamu ya Bokonzi bwa Yo:
BaPapa, baEpiskopo, baMissionnaires, bakatekisi mpe baNtoma ba Yo ndenge na ndenge.
Tokosenge Yo:
Zongisela bango, lokola Yo olingi, malamu manso basaleli biso.
Baye bawei, opesa bango esengo ya lobiko.

Awa okabeli biso lisusu Synode ya Eklezya eke ya biso,
Diocèse “Isiro-Niangara”,
Na ntina ya bosepeli mibu tuku itano ya mbotama ya ye,
Tokosenge Yo:
Bobele Elimo Santu wa Yo akamba batata, bamama mpe bandeko
bakomipesa mpo ya bosepeli Bokutani Bosantu bôna.
Na bwanya, makanisi, bomoi mpe misala mya bango,
babota mbuma iye ikosangisa biso seko na Yezu Kristu, Mwana wa Yo wa Bolingo:
tokoma mpe tokola mokolo na mokolo
bo Ekolo esantu wa Yo.
Amen.

Santu Maria, sambelela biso!
Santu Terezia wa Mwana Yezu, sambelela biso!
Mw’Esengo ANUARITE, sambelela biso!

Nkembo na Tata mpe na Mwana mpe na Elimo Santu.
Lokola ezalaka o ebandela mpe sik’awa mpe o bileko binso seko.AMEN.





DIOCESE D’ISIRO-NIANGARA
       B.P. 320 ISIRO
REPUBLIQUE DEM. DU CONGO


 






RESOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS


SESSION I.   HISTOIRE DU DIOCESE ET PLACE DE LA BIBLE DANS                               L’EVANGELISATION ANTERIEURE, ACTUELLE ET                                      FUTURE
I. HISTOIRE PROPREMENT DITE
Le Synode recommande :
a- De la nécessité d’écrire l’histoire générale du Diocèse :
la constitution urgente d’une commission diocésaine chargée de la récolte des témoignages et données historiques, chapeautée par un archiviste qu’il faudra outiller et, en cas de besoin, former, qui travaillera en étroite collaboration avec les commissions paroissiales dont il sera question plus loin.
b- De la mémoire des personnes ayant marqué l’histoire de l’évangélisation dans le Diocèse :
Que la commission ci-haut citée, une fois créée, identifie les personnes concernées, clercs ou laïcs, fixe leur mémoire par écrit ou par d’autres moyens en relevant l’apport significatif de chacune d’elles dans l’histoire de notre diocèse.


c- Des sites, vestiges et monuments historiques :
De les identifier préalablement de manière exhaustive, ainsi que de les revaloriser par tous les moyens possibles, notamment en les mentionnant dans un prospectus à exposer  dans les librairies et dans ces sites mêmes.
d- De l’histoire des paroisses, institutions diocésaines et congrégations :
Qu’il soit constitué le plus tôt possible des commissions afférentes, qui travailleront éventuellement en collaboration avec l’archiviste de l’équipe diocésaine dans l’élaboration de cette histoire et en réserveront quelques exemplaires aux archives diocésaines.
e- De la mémoire de l’histoire au quotidien :
Que chaque institution (paroisse, école, maison religieuse…) se dote d’un diaire ou d’une chronique ainsi que, dans la mesure du possible, d’un annuaire qui soient continuellement tenus à jour.
f- D’une manière générale,  de recourir aux moyens audio-visuels modernes de communication (CD, DVD, cassette, Internet…) afin de conserver la mémoire de l’histoire de notre diocèse.

II. LECONS DE L’HISTOIRE DE L’EVANGELISATION
Ayant analysé profondément la situation historique de l’Evangélisation du Diocèse, ses moments de peine et d’espoir, l’assemblée synodale recommande :
1- Aux agents pastoraux clercs et laïcs :
1)      Qu’ils soient constamment tenaces dans l’évangélisation en dépit des adversités et des
         vicissitudes ;
2)      Qu’ils mettent un accent particulier sur l’Evangélisation en profondeur, par une pastorale de proximité qui les porte à bien connaître les  fidèles et leurs vrais problèmes ;
3)      Qu’ils travaillent davantage à responsabiliser les fidèles de sorte que ceux-ci se sentent et se trouvent concernés par la vie de leur Eglise aussi bien diocésaine que paroissiale ;
4)      Qu’ils éveillent davantage dans les autres baptisés le sens de leadership et de ténacité à l’instar de nos premiers missionnaires ;
5)      Qu’ils cultivent une certaine prudence par rapport à leurs implications et prises de position vis-à-vis des réalités partisanes en général, et vis-à-vis de la politique en particulier.

2- A tous les chrétiens :
1)      Qu’ils aient et cultivent la foi à notre Eglise et à la force de l’Esprit-Saint  qui la soutient toujours de l’intérieur ;
2)      Qu’ils s’emploient à promouvoir et à renforcer le sens de la communion aussi bien avec le Saint Siège et la hiérarchie diocésaine qu’entre eux;
3)      En s’inspirant du témoignage de nos vaillants premiers missionnaires et de quelques uns de nos fidèles ayant fait preuve, par le passé, d’héroïsme dans leur foi en en des moments difficiles, qu’ils cultivent davantage le sens de leur foi et de leur  responsabilité vis-à-vis de l’Eglise et de ses biens.
III. PLACE DE LA BIBLE DANS L’EVANGELISATION
a- De l’accessibilité des chrétiens à la Bible :
Ayant remarqué que plusieurs fidèles à travers le diocèse, désireux de la parole de Dieu et capables de lire la Bible n’y arrivent pas, faute d’approvisionnement nécessaire, le Synode recommande :
Que l’économat diocésain en collaboration avec les paroisses et les institutions religieuses disposées à cet effet, approvisionne les librairies en versions bibliques catholiques dans la mesure de ses possibilités.
b- De la formation biblique :
Etant donné la nécessité générale pour chaque fidèle de s’imprégner davantage de la Parole de Dieu ; vu la même nécessité de façon particulière pour les formateurs des chrétiens que sont les agents pastoraux, l’assemblée synodale prend comme résolutions :
1)      Que la formation biblique de tous les chrétiens au niveau des paroisses soit systématisée, moyennant notamment les pratiques de la lecture continue, de la lectio divina, etc.
2)      Que soient constitués des centres de formation biblique permanente à travers tout le diocèse, accessibles à tous les fidèles visés par cette formation.
3)      Que cette formation soit planifiée, réalisée et évaluée pour les agents pastoraux qui accomplissent de façon particulière le ministère de l’enseignement.
4)      Que ladite formation ait des programmes et des structures uniformisés à travers tout le diocèse.

c- De la traduction de la Bible en nos langues autochtones :
Etant donné l’existence d’un projet œcuménique qui touche aussi notre diocèse, ayant évalué le besoin d’une sauvegarde des atouts linguistiques de nos milieux et le souci de toucher les âmes de certaines fidèles ne maîtrisant que leurs langues autochtones par le message biblique, le Synode suggère :
1)      Que l’autorité diocésaine continue de s’impliquer davantage dans le projet ainsi amorcé.
2)      Que l’aspect d’évaluation d’une telle entreprise soit toujours pris en compte par l’équipe qui représente le diocèse pour mieux discerner l’harmonie entre les objectifs et leur réalisation.

d- De l’apostolat biblique :
Considérant que la plupart de nos fidèles éprouve le besoin de défendre leur foi et d’en témoigner face aux multiples influences et pressions externes provenant notamment d’un certain usage et de certaines traductions de la Bible, l’assemblée du Synode :
1)      recommande que ceux qui sont ordinairement chargés de prêcher la Parole de Dieu y mettent davantage du sérieux et des soins appropriés ;
2)      souhaite que les agents pastoraux, clercs en particulier, apprennent les langues ou les dialectes des peuples dans les milieux où ils sont assignés pour le service pastoral ;
3)      préconise un travail de collaboration les commissions diocésaines des Affaires Economiques, de l’Evangélisation et de la Liturgie en vue de produire des supports audio-visuels véhiculant le message biblique et la foi catholique, dans le but de surmonter les déviations terminologiques et doctrinales constatées dans le chef de certains de nos fidèles.
4)      propose à l’autorité diocésaine de mettre en garde les fidèles contre l’usage des versions bibliques peu fiables ou non recommandées par le contexte œcuménique.














EBANDELA

Bandeko basalisi o elanga ya Mokonzi,
Bana ba Eklezya eke ya biso,

1.    Nzambe Tata  wa biso auti lisusu kolakisa biso Bolamu bwa Ye : akokisi ‘te tobanda bo ebongi bosepeli Synode ya biso. Ya solo, mposa tosololaki ekomi mambi makomonana na miso; baye babyangamaki mpo yango basili kosepela Eteni ya liboso ya Synode, banda mwa 04 tee mwa 09 Sanza ya 12 eye[1].

2.    Lokola toyebisaki bino, Eteni ya liboso esengelaki kotala mbotama (Histoire) ya Diocèse mpe mosala mwa Biblia o bomoi bwa baboti ba biso o boyambi[2]. Bomipesi bwa basepeli-Synode likolo lya makanisi ya boye bosalisi ngai mpo ya kotindela bino nkoma eye, mbuma ya liboso uta Synode.

3.    Mokanda mwango mozali libaku lya kolakisa boniboni tosengeli, banda sik’awa, koluka boyebi mpe bilei o Biblia; bakisa makambo masusu mabale : nalingi kobondo biso o bomekoli batei ba Nsango Ndamo ba liboso (baMissionnaires); nalingi mpe kotinda biso tokolisa boyebi bwa bomoi bwa Baboti ba biso o Boyambi mpe totala penepene nzela Nsango Elamu etamboli tee biso.


I.      KOLUKA BOYEBI MPE BILEI O BIBLIA

4.    Basepeli-Synode na ngai, toyoki esengo mingi na komona ‘te bakristu katoliko mingi bayoki mposa ya kotanga Biblia mpe Mikanda misantu. Bakosala bongo mpo ya koyeba na bozindo Mibambamo mya libiki mpe koleisa milimo mya bango. Napesi bango longonya mpo ya likambo lya kitoko ya boye. Bakende liboso mpe babenda bandeko basusu o nzela êna.

5.    Kasi tokeba ! Nkoma inso izali ya malonga te ! O mikolo miye, buku to mikanda mya Biblia mibimi na nzela eyebani to endimami na Bayangeli ba Eklezya katoliko te ! Tokomono mpe batei ba biyamba bisusu bakokabela (ofele to na ntalo ya nse) nkoma ebele likolo lya Biblia. Epekisami mokristu katoliko nyoso komisalela na buku mpe mikanda mîna ! Kolanda  mpe batei bâna te !


6.    Soko ezali likambo lya kozanga buku to nkoma indimami na Bayangeli ba Eklezya ya biso, motungisi mona mokoumela lisusu mikolo ebele te : Economat ya Diocèse, na lisalisi lya biso banso, tokotia maboko mpo ya kosukisa bozangi bôna ! Bongo moto na moto asengeli bobele komisalisa na bisaleli bindimami na Bayangeli ba Eklezya katoliko.

7.    Nakosenge na bamama, batata, bandeko, basango, banyango, bafrere, batekisi … babyangami koteya basusu Buku Esantu : bolengela bo ebongi mateya ma bino. Bolimboli Liloba lya Nzambe bozala solo mpenza bilei bya ntalo mpe elengi mpo ya bandeko. Boteya bobele na maloba te, kasi mpe na ndakisa ya bino. Baye bakoyoka bino bakola o bolingi Nzambe mpe baninga.


II.    BOMEKOLI BAMISSIONNAIRES

8.    Ngai na Basepeli-Synode, o libaku lya Eteni ya liboso ya Synode, tolandaki penepene mpe na esengo nyonso ndakisa ya BaMissionnaires, bankoko ba biso o Boyambi. Ndakisa kani ? Bamilakisaki bato ba mpiko o mikakatano ; balingaki na bolingo bonso Mokonzi wa biso Yezu Kristu, Eklezya mpe baye babyangamaki kokoto o Eklezya. Nakosenge na boleli mpenza na batei banso ba lelo ‘te balanda ndakisa kitoko ya baMissionnaires. Bamikaba na kozonga nsima te mpo ya bolamu bwa baninga. Baleisa na molende mpenza bomoi bokristu epai ya Mpata ya Mokonzi Yezu Kristu.


III.   HISTOIRE YA BANKOKO MPE BABOTI BA BISO O BOYAMBI KATOLIKO

9.    Eklezya kakoliko ezali na momeseno nta bonzenga moko : mokristu moko na moko asengeli koyeba ndenge kani ye nâ bandeko basusu bakomi bayekoli ba Yezu Kristu. Elingi koloba : koyeba bankoko, bamama mpe batata o bomoi bokristu ; koyeba nzela Nsango Elamu etambolaki tee mboka ya bango. Na bokuse : Eklezya eke ya biso « Diocèse Isiro-Niangara » ezali na bankoko mpe baboti ; ezali se bongo mpo ya baparoisse mangomba mpe baInstitutions moko na moko. Biso banso tokokisi lisanga lîna lya Bana ba Nzambe, tosengeli kokola o boyebi bôna bonso !

10. Yango wana, nasili kokela « Commission Diocésaine ya Histoire », o nse ya bokambemi bwa Archiviste. Mosala mwa commission êna nde : kosangisa masolo manso likolo lya bokeli bwa Diocèse. Elingi koloba : banani bamipesaki o bokeli bona banda baPapa tee batekisi. Basalaki nini ? Babandaki wapi ? Moto na moto akokisaki lotomo la ye ndenge kani ? …Bongo na bongo.

11. Mambi ma boye matali bobele Diocèse te ! Kasi moko na moko ya baparoisse banso, na Mangomba manso mazwi mosala o ntei ya Diocèse, baInstitutions banso bikosalisa Diocèse o mosala mwa bopalinginyi Nsango Elamu. Yango wana, nakosenge mpe ‘te o paroisse moko na moko, Curé na basalisi ba ye bakela « Commission Paroissiale ya Histoire ». Bongo Commission yango esala mosala lisanga na Commission Diocésaine mpo ya kokolisa boyebi boye nakoloba mpo yango o kati ya malako maye. Mangomba mpe baInstitutions binso bisalisa mpo ya bokomi Histoire ya Diocèse mpe ya moko moko ya bango. Buku, nkoma, ba information mpe Histoire ya mokolo na mokolo ikokisama. Bakosangisa mbuma ya misala o baparoisse, o Archives ya Diocèse mpe bisika bisusu bya bopanzi Nsango Elamu na ntina ‘te Histoire na ndenge inso ya boye iyebana. Wâna ezali etinda ya kokokisa noki mpenza.

12. Nakotondo botondi mpo ya makabo mpe misala minso mapesamaki o  baparoisse, mangomba manso mpe baInstitutions binso mpo ‘te bosepeli Eteni ya yambo ya Synode etambola malamu. Nakolikya ‘te banso bakokoba kosala bongo. Nzambe apambola bino !

N.B. : Basili kobimisa rapport likolo lya makabo botindaki mpo ya bosepeli
Synode ya Eklezya eke ya biso, « Diocèse Isiro-Niangara ». Mbele
bozwi rapport yango lisanga na nkoma eye.


Epesami o Isiro, mwa 12 décembre 2010,
Lomingo la 3 o Aventi A,

† Julien ANDAVO MBIA

   Epikopo wa Isiro-Niangara.








Soutenez la tenue des sessions synodales!

DIOCESE D’ISIRO-NIANGARA                                                             Isiro, le 05/07/2011
SYNODE DIOCESAIN
COMITE DE PILOTAGE
OBJET : Actualités du Synode au Diocèse d’Isiro-Niangara
                                                      Aux Fils et Filles du Diocèse d’Isiro-Niangara
 Nous sommes honorés de vous annoncer que depuis Décembre 2010, notre Diocèse célèbre son synode diocésain sur le thème « Accueillir, Vivre, Célébrer et Transmettre l’Evangile de Jésus-Christ en tant que Diocèse d’Isiro-Niangara. »
En effet, la convocation et la célébration de ce synode diocésain sont un événement de grande importance non seulement pour la vitalité de la pastorale d’ensemble du Diocèse d’Isiro-Niangara, mais aussi pour le Bassin de l’Uélé, dans lequel le Diocèse d’Isiro-Niangara a une superficie de 60. 000Km². Ses retombées se feront même sentir au sein la société.
Pour la petite histoire, l’initiative de la convocation de ce synode diocésain, prise par S.E. Mgr Julien ANDAVO en concertation avec les agents pastoraux du Diocèse, rentre dans le cadre du Cinquantenaire de l’érection en Diocèse du Vicariat Apostolique de Niangara. En effet, c’est le 10/11/1959 que la circonscription actuelle fut érigée en Diocèse. Aussi, le Cinquantenaire de l’érection du Diocèse d’Isiro-Niangara ne pouvait être mieux fêté qu’à travers un Synode, temps d’évaluation de ce qu’a été le passé, de ce qu’est le présent, afin de programmer un futur viable. Bref, un temps de grâce.
La célébration de ce synode a été programmée à travers cinq sessions différentes, chacune s’articulant autour d’un thème précis, mais dans l’économie du thème global qu’est« Accueillir, Vivre, Célébrer et Transmettre l’Evangile de Jésus-Christ en tant que Diocèse d’Isiro-Niangara. »  La première session s’est tenue à Isiro, au Centre Saint Martin de Porrès de Magambe, du 03 au 10 Décembre 2010 ; elle portait sur l’histoire du Diocèse et la place de la Bible dans l’apostolat du Diocèse. La deuxième session se tiendra au même endroit, durant la deuxième quinzaine d’août de cette année 2011 ; elle portera sur l’Administration du Diocèse d’Isiro-Niangara en tant que famille de Dieu. La troisième session est prévue pour le mois de février 2012, sur la formation et l’encadrement des agents pastoraux. La quatrième aura lieu en septembre 2012 et portera sur l’apostolat des commissions diocésaines, groupes organisés et leur encadrement. La cinquième et dernière session synodale se tiendra en février 2013 sur l’administration des sacrements.
 
Les participants au Synode (mères et pères synodaux), au nombre de 75, viennent de toutes les paroisses, Institutions et Structures du Diocèse, mais dont le travail pastoral contribue aussi à l’amélioration de conditions  de vie de nos compatriotes, notamment dans les secteurs de l’enseignement, santé, justice, paix et droits humains. Ils empruntent les moyens de transport suivants: avion, véhicules, motos et vélos. Il sied de signaler que d’autres invités viennent d’ailleurs, pour apporter une expertise technique aux questions qui sont traitées lors des différentes sessions synodales.
Sur le plan organisationnel, un Comité de Pilotage a été monté et chargé d’évaluer le coût de tout le Synode, élaborer un budget, fixer les contributions des Paroisses, Institutions et/ou Structures du Diocèse en vue de l’inestimable projet. Pour assurer le transport des délégués des Paroisses éloignées d’Isiro (Watsa, Durba, Makoro, Faradje, Obi, Tadu, Ndedu, Gombari, Tora, Niangara, Medje,les grands secteurs de Babagu, Wamba-Muke, Ganga), le logement, la restauration, les éventuels soins de santé des participants ainsi que d’autres charges corollaires, le Comité de Pilotage avait élaboré un budget de 7.250 $ par session. Les Chrétiens, les Paroisses et les Institutions contribuent pour pourvoir à ce budget.
Toutefois, les contraintes sont de taille, surtout celles liées au transport aérien des personnes-ressources qui doivent venir de loin, vu surtout l’état de santé de certains ou l’âge qui ne leur permettront pas de voyage par véhicule, par moto ou par vélo.
Vu la grande importance de cet événement, et compte tenu des implications budgétaires évoquées ci-haut, nous venons auprès de votre personnalité, solliciter votre généreuse contribution pour la réussite de cet événement de grande importance pour notre Diocèse. Pour cette deuxième session en perspective, prévue à partir du 15 août 2011, le Comité de Pilotage est à pied d’œuvre et attend avec un grand espoir votre aimable participation.
Pour le Comité de Pilotage
       Père Antoine KIMANZI, IMC                                                        Abbé Richard AMALEBONDRA
      Président                                                                                                Secrétaire
Contact : + 243 998421595                              Contact : + 243 81 30 82 356/ + 243 99 41 70 511
E-mail : kimanzianth@yahoo.fr                                            E-mail : richardamale2005@yahoo.ca
Vu pour approbation
 Son Excellence Mgr Julien ANDAVO MBIA

       Evêque du Diocèse d’Isiro-Niangara


[1] Mwa 03.12.2010 ezalaki Misa ya Lokumu mpo ya bofungoli Synode mobimba.
[2] O lifalase : « Histoire du Diocèse et place de la Bible dans l’évangélisation antérieure, actuelle et future au Diocèse ».

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