Soulager la souffrance matérielle et spirituelle des malades du SIDA

                                  Soulager la souffrance matérielle et spirituelle des malades du SIDA, telle est l'intention générale du Pape Benoît XVI pour ce mois de juillet. Intention très pertinente! En effet, les séropositifs souffrent plus de la stigmatisation que du VIH et de ses infections opportunistes: la famille est doigtée comme étant déjà une bergerie qui abrite la brebis galeuse; les amis se font plus discrets aux côtés du séropositif; les commentaires péjoratifs se multiplient sur le passé(surtout affectif) du séropositif; la bourse familale est incapable de de supporter les coûts de la maladie etc. Mais aussi, comble de misère, les financements reçus par les ONG qui devraient encadrer les séropositifs servent plus à améliorer le niveau de vie, la santé et/ ou le standing de ceux qui y travaillent que les malades eux-mêmes; les centres de dépistage volontaire manquent de réactifs nécessaires, pas de ARV non plus! Les séropositifs sont donc victimes d'intenses souffrances matérielles et spirituelles. Nos communautés doivent leur venir en aide, pour soulager leurs soufrances.

                               En outre, ce mois de juillet débutent aussi les vacances scolaires; certains élèves ne seront-ils pas infectés du VIH pendant ces vacances? Les parents, enseignants prendront-ils soin de faire dépister leurs enfants/élèves à la rentrée scolaire prochaine, et éventuellement les soumettre à un suivi antiviral?

                                   Par ailleurs, peut-on oser une redéfinition du SIDA? On le définit de façon classique comme Synrôme d'Immuno-Déficience Acquise. Certes, et si on disait tout simplement que le SIDA est la conséquence de l'infidélité à une relation consentie d'amour? On arriverait là à faire d'une pierre deux coups: en luttant contre le VIH/SIDA, o peut découvrir que les valeurs telles que la virginité-chasteté anté-matrimoniale, la fidélité conjugale, l'abstincence, le célibat, etc. sont non seulement des ajouts majeurs à valoriser dans la lutte  contre le VIH/SIDA, mais aussi des véritables vaccins contre ce fléau qui vient piéger la nature humaine à l'un de ses points les plus sensibles: la sexualité. On sait que beaucoup de jeunes cherchent soit l'argent, soit le sexe. Curieusement, certains(certaines), pour avoir de l'argent, il faut user du sexe; pour accéder au sexe, il faut user de l'argent; c'est alors que le SIDA s'invite au point d'intersection entre sexe pour l'argent, et l'argent pour le sexe!

                                  Comment qualifier la prévention et/ou la protection contre le VIH?  D'aucuns ne cessent d'évoquer la providentialité de la solution du préservatif. Mais s'est-on déjà interrogé sur l'antériorité d'apparution entre le préservatif et le VIH? Du préservatif et du VIH, qui est l'aîné? Euh bien! c'est le préservatif! A-t-il arrêté le VIH apparu après lui? Plus on le vulgarise, plus le VIH galope! Curieux constant, mystère! Cheval de Troie!

Que penser de l'industrie commerciale des préservatifs et des ARV? Les nations et/ou firmes  qui en ont le pouvoir, voudraient-elles mettre sur le marché de produits efficaces contre le VIH/SID? A suivre... mais la balle est jetée, à chacun de la saisir au bon!

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